Le sort semble s’acharner sur l’ex-président de la transition burkinabé, Paul-Henri Damiba. Après sa radiation des effectifs de l’armée, pour “faute jugée particulièrement grave“, ses avoirs viennent d’être gelés.
Le ministre burkinabè chargé de l’Économie, Dr Aboubakar Nacanabo a signé un arrêté en date du 19 novembre 2024 dans lequel, plusieurs militaires, civils (113 au total), ont vu leurs avoirs gelés pour une durée de six mois renouvelables.
Parmi les personnes concernées par cette mesure, figurent l’ancien président Paul-Henri Damiba, l’ex-ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé, les journalistes Newton Ahmed Barry et Alpha Barry.
Selon le gouvernement, ces sanctions visent à empêcher les concernés d’utiliser leurs avoirs pour financer des activités de déstabilisation ou de terrorisme.
Des groupes terroristes qui sévissent dans le pays depuis plusieurs années sont aussi visés par l’arrêté ministériel.
Il s’agit entre autres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), le Front de libération du Macina, Al Qaida au Maghreb islamique, Ansar Dine, Almourabitoune, l’Etat islamique au Grand Sahara (…).
Les sanctions courent sur une période de six mois renouvelables.